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Le cœur sur la main et la plume entre les doigts

marlene cormier

Figure bienveillante au sein de l’Université de Saint-Boniface, Marlene Cormier possède de nombreux talents, sa plume n’en étant pas le moindre. En effet, cette coordonnatrice du Bureau de la recherche de l’USB est récemment parvenue à toucher profondément le public avec sa nouvelle intitulée Ma vie et mes souvenirs, œuvre qui lui a mérité le Prix de la Fédération des aînés franco-manitobains (FAFM) qu’on lui a remis lors d’une journée organisée par Réseau action femmes.

Sous le coup de l’impulsion et de l’inspiration, ce texte a été écrit d’un seul jet, à l’image des nombreux recueils qui remplissaient le cartable de poésie dont Marlene Cormier ne se séparait jamais lorsqu’elle voyageait.

« Dans cette nouvelle, j’évoque mes souvenirs, les moments que j’ai traversés depuis que j’ai quitté mon chez-moi, raconte-t-elle. J’ai toujours apprécié décrire les petits plaisirs que la vie offre, les choses plaisantes auxquelles j’ai eu la chance de goûter.

Originaire du Nouveau-Brunswick, c’est d’ailleurs pour être près de ses enfants et de ses petits-enfants que Marlene Cormier a fait le choix de demeurer au Manitoba. « C’est intéressant de constater combien nos priorités changent avec le temps, remarque-t-elle. Quand j’étais jeune, c’était l’idée de me marier qui me faisait avancer. À 40 ans, j’ai eu l’envie de reprendre mes études. Désormais, ce sont mes petits-enfants qui m’apportent mon lot de bonheur. »

« Mon mari et moi avons l’habitude de nous replonger dans nos passés respectifs, confie-t-elle. Mais si j’écris, c’est aussi pour mes petits-enfants. Je veux leur faire connaître notre identité et nos origines. »

« Le fait qu’aujourd’hui ils lisent mes nouvelles et en discutent avec moi, par exemple, c’est une vraie fierté, ajoute-t-elle. Lors de la remise des prix organisée par Réseau action femmes, ils étaient tous là, à me soutenir. Il n’y a pas de plus belle reconnaissance. »

Si Marlene Cormier ne se lasse pas des comportements drôlement protecteurs de son petit-fils de 13 ans ou des jeux de ringuette de sa petite-fille, c’est aussi à la communauté franco-manitobaine dans son ensemble qu’elle se consacre. Fière et forte, à l’image de sa mère, cette Acadienne n’a jamais laissé les années entraver son dynamisme.

« J’ai toujours été impliquée dans la communauté franco-manitobaine, explique-t-elle. Et quand mes enfants ont grandi, j’ai pu m’y consacrer davantage. » Directrice de Réseau action femmes pendant plusieurs années, active au sein du Centre culturel franco-manitobain et de l’organisme Pluri-elles ainsi que bénévole assidue au Festival du Voyageur et à Cinémental, Marlene Cormier a certainement fait sa part pour le bonheur de son entourage et de ses collègues qu’elle continue d’inonder de son optimisme et de sa joie de vivre.

 

Publié : mai 2014 

 

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