PROFILS | Publié : octobre 2018
Voyager pour se perfectionner
Ariane Freynet-Gagné, étudiante à l'USB, a participé à l'Université de la Paix à Caen, en France, en juin 2018.
L’Université de la Paix rassemble chaque année à Caen, en France, une cinquantaine d’étudiantes et étudiants du monde entier autour du thème de la paix. Ariane Freynet-Gagné, alors étudiante en deuxième année d’un Baccalauréat ès arts à l’Université de Saint-Boniface (USB), a eu la chance de participer à cette expérience humaine et hors du commun en juin 2018.
Dotée d’un engouement inné pour sa francophonie, Ariane Freynet-Gagné s’y voit déjà : après ses études en psychologie, elle aimerait travailler dans le milieu minoritaire francophone.
« Pour mes premières années, peut-être dans une ONG [organisation non gouvernementale] ou en tant qu’activiste, imagine-t-elle. Par la suite, j’aimerais contribuer au milieu de la santé. Je sais qu’il n’y a pas assez de personnel qui parle en français dans ce domaine. »
Pour cette étudiante, participer à des expériences comme l’Université de la Paix va de soi.
« Grâce à ce genre d’expérience, on apprend énormément sur la vie. On rencontre des gens du monde entier, on échange, on apprend. Cela nous enrichit en tant que personne. »
Bien qu’elle soit déjà familiarisée avec la culture française grâce à un séjour de six mois en France en 2015, Ariane Freynet-Gagné a particulièrement apprécié l’encadrement de l’USB offert en amont. « On a eu des sessions d’orientation avec le Bureau international pour se préparer au choc culturel, raconte-t-elle. J’ai trouvé ça vraiment pertinent. »
La rencontre à l’Université de la Paix, qui s’est déroulée du 17 au 23 juin 2018, avait cette année pour thème la justice pénale internationale et la paix. « Je ne connaissais pas du tout cette thématique, souligne Ariane Freynet-Gagné. Entre les exercices, les discussions et les conférences, j’ai énormément appris. Et on a rencontré des intervenants absolument incroyables. »
La spécificité de l’Université de la Paix réside dans sa dimension internationale. Ariane Freynet‑Gagné était accompagnée de jeunes venant, par exemple, du Maroc, du Sénégal ou encore de la Russie. Non seulement elle a tissé de belles amitiés avec des gens du monde entier, mais elle a aussi mieux compris son propre pays.
« En étudiant ces théories sur la justice dans le monde, on se rend compte qu’on a beaucoup de chance d’avoir un système de justice comme le nôtre au Canada. Ce n’est pas la même chose dans tous les pays. »
L’apprentissage culturel est aussi un aspect important de son expérience à l’Université de la Paix. « Nous avons visité les sites de la Deuxième Guerre mondiale en Normandie, raconte-t-elle. C’était poignant. »
Ariane Freynet-Gagné se considère également chanceuse d’avoir obtenu une bourse de 2 500 $, financée conjointement par le Programme des langues officielles dans l'enseignement du gouvernement du Canada et par le ministère de l’Éducation et Formation du Manitoba, un immense coup de pouce qui l’a aidée notamment à défrayer le cout du transport de Winnipeg à Caen.
« Sans cette bourse, je n’aurais surement pas pu participer au forum à l’Université de la Paix. »
Voir d'autres profils