PROFILS | Publié : février 2018
Un stage en enseignement devenu une expérience humaine enrichissante
Mélanie Midroit, Fanny Bertrand, Adélaïde Fabre et Agathe Huet, étudiantes françaises à la maitrise en éducation.
Partir à la conquête du rêve canadien tout en façonnant son avenir professionnel est possible! Ce rêve s’est justement réalisé pour quatre étudiantes françaises qui effectuent un stage en enseignement durant quatre semaines dans des écoles de Winnipeg.
À la veille d’obtenir leur maitrise en éducation en France, Fanny Bertrand, Mélanie Midroit, Agathe Huet et Adélaïde Fabre effectuent leur stage à l’École Taché, l’École Sacré-Cœur et l’École Provencher respectivement. Dans le cadre de leur fin d’études, elles s’accordent toutes les quatre pour dire que c’était l’occasion ou jamais de vivre une expérience à l’étranger.
« J’ai eu un parcours très linéaire durant lequel je n’ai jamais saisi l’occasion de partir à l’étranger, confie Fanny Bertrand. C’était le moment. De plus, le Canada était une destination qui me faisait rêver depuis longtemps! »
Arrivées le 20 janvier, ces quatre étudiantes françaises sont reparties un mois plus tard. Quatre semaines, c’est rapide, mais elles affirment tout de même que cette expérience d’apprentissage est enrichissante et fascinante, voire déroutante. « On constate que les systèmes d’éducation français et canadien sont extrêmement différents, partage Mélanie Midroit. Les élèves sont beaucoup plus libres ici. On leur laisse plus de place pour s’exprimer. Aussi, ce qui m’a marquée, c’est l’importance de l’esprit d’équipe et de collaboration entre enseignants. Un tel soutien entre collègues, c’est agréable. »
C’est grâce à une entente entre l’Université Clermont Auvergne et l’Université de Saint-Boniface (USB), signée en juin 2017, que cet échange s’est déroulé. Lors d’une visite en France en avril 2017, Jules Rocque, professeur à la Faculté d’éducation de l’USB, avait rencontré ses homologues de l’École supérieure du professorat et de l’éducation de l’Université Clermont Auvergne.
« En discutant, j’ai pu voir qu’il y avait des besoins et intérêts à développer ce genre d’échange, raconte Jules Rocque. J’ai tout de suite sauté sur l’occasion. Les rencontres suivantes se sont faites avec le recteur et nous sommes ravis d’avoir concrétisé un tel accord. Agathe, Adélaïde, Fanny et Mélanie sont les quatre premières à en profiter, et nous espérons bien accueillir beaucoup d’autres stagiaires dans les années à venir. »
Au-delà d’une expérience professionnelle, les quatre jeunes Françaises ont pu découvrir la culture canadienne et s’imprégner de l’ambiance winnipegoise. Entre une soirée à la Ligue d’improvisation du Manitoba, du patin à glace à La Fourche ou bien une journée au Zoo de Winnipeg où il faisait -32 degrés Celsius, elles ont profité de cette expérience jusqu’au bout. Aucun regret. Au contraire, ces quelques semaines resteront gravées dans leur mémoire.
« Bien plus qu’un stage, je dirais que c’est une expérience humaine très riche, souligne Adélaïde Fabre. Nous avons été accueillies très chaleureusement par des familles, nous avons vécu l’hiver canadien et nous nous sommes imprégnées de cet esprit convivial qui règne à Winnipeg. C’est un enrichissement sans égal. »
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