Profils | Publié : janvier 2012
Roméo Verrier, un fidèle donateur
Roméo Verrier a étudié au Collège de Saint-Boniface il y a 60 ans. Depuis 20 ans, il est l’un des donateurs fidèles de ce qui est devenu aujourd’hui l’Université de Saint-Boniface.
« J’ai étudié au Collège de Saint-Boniface de 1943 à 1952 en cours classique », se rappelle le retraité, Roméo Verrier. Originaire de Winnipeg et vivant actuellement à Victoria, en Colombie-Britannique, il contribue depuis une vingtaine d’années à l’éducation de plusieurs étudiants grâce à la bourse Lina-et-Aimé-Verrier, qui a changé de nom l’année dernière pour devenir la bourse Roméo-et-Rose-Verrier.
« Lina et Aimé Verrier, ce sont mes parents », précise Roméo Verrier. Ses parents ont toujours occupé une grande place dans son cœur. Il leur doit sa chance d’avoir étudié au Collège de Saint-Boniface car tout le monde ne pouvait pas se le permettre à cette époque. « Aller au Collège revenait assez cher pour ce temps-là. Il fallait payer 11 piastres par mois », raconte-t-il. Son père, Aimé Verrier, avait très à cœur l’éducation scolaire de ses enfants. Ses difficultés financières ne l’ont pas empêché de remplir ses obligations, « Mon père a parfois fait de gros sacrifices pour payer ma scolarité », confie Roméo Verrier.
Pour montrer sa reconnaissance, Roméo Verrier a alors pris à son tour l’engagement d’aider des étudiants à poursuivre leurs études à l’Université de Saint-Boniface. « La seule façon que j’ai trouvé de manifester ma gratitude à mon père pour tout ce qu’il a fait pour moi, c’était de contribuer d’une façon ou d’une autre à l’éducation d’autres étudiants de mon ancien collège », souligne Roméo Verrier.
L’ancien étudiant du Collège de Saint-Boniface garde par ailleurs de très bons souvenirs des neuf années de sa vie passées au Collège. « C’étaient de très belles années; toute une expérience! poursuit Roméo Verrier. J’ai eu de bons professeurs et d’excellents camarades de classe. »
Son expérience, il aurait aimé que d’autres générations puissent la vivre. « Quand je songe à ces moments passés au Collège, j’ai la nostalgie, affirme-t-il. Tout le monde se connaissait et on étudiait dans un esprit de famille. »
Roméo Verrier est aussi un passionné de hockey. Au Collège, il avait joué aussi bien avec l’équipe junior des Canadiens de Saint-Boniface qu’avec l’équipe sénior. Pour jouer avec l’équipe sénior, il avait pourtant eu un défi à relever. « On m’a dit qu’il fallait que je garde une moyenne de 75% avant de pouvoir jouer pour l’équipe. J’ai travaillé fort et j’y suis arrivé », dit Roméo Verrier.