PROFILS | Publié : mai 2024
Du rêve à la réalité
Beydi Traore, directeur général de l’Association étudiante de l’USB
auteur du roman Les Somniatores.
Passionné de fiction et d’écriture, et lecteur avide, Beydi Traore a concrétisé l’un de ses rêves les plus chers : la publication de son tout premier roman, intitulé Les Somniatores.
Inspirée par ces phénomènes oniriques, véritables fenêtres de notre inconscient, défiant les limites de notre compréhension, l’œuvre fantastique de ce diplômé d’un baccalauréat ès arts de l’Université de Saint-Boniface (USB) raconte l’histoire d’un adolescent en quête d’identité, capable de contrôler ses rêves à la perfection.
« Les Somniatores n’est pas seulement une fiction, explique-t-il, c’est une plongée profonde dans un univers mystérieux où la réalité se mêle étroitement aux rêves. »
Même si les récits de fiction naissent de l’imagination de leurs autrices et auteurs, l’écrivain a souhaité ajouter une part de mystère et de légende qui existe dans le monde réel.
Et pour l’écriture de cette œuvre littéraire, Beydi Traore a dû beaucoup se renseigner, notamment sur les rêves conscients. Sa recherche lui a donc permis d’élargir ses connaissances dans un domaine qu’il connaissait peu. « J’ai appris que toutes les personnes que nous voyons dans nos rêves sont des gens que nous avons déjà rencontrés dans la vraie vie! », raconte-t-il fièrement.
Un talent à faire rêver
Les Somniatores raconte l’histoire de Noah Akeylla, un adolescent en quête d’identité qui possède une compétence pour le moins extraordinaire. L’adolescent est capable de contrôler ses rêves ainsi que d’entrer dans les rêves de n’importe quel individu qui dort et de les influencer.
Alors qu’il explore les profondeurs de son don, Noah est entrainé malgré lui dans une guerre millénaire pour le contrôle du monde des rêves, opposant les marchands de sable aux membres de l’ordre d’Oris, deux groupes de puissants somniatores aux idéaux totalement différents.
Pour le simple plaisir de créer
Directeur général de l’Association étudiante de l’USB le jour, écrivain la nuit, Beydi Traore confie qu’il ne savait pas que l’une des petites histoires qu’il écrivait le conduirait à un livre de plus de 300 pages. Près d’une dizaine d’années se sont écoulées entre le début de l’écriture et la publication.
« Depuis que je suis jeune, j’aime bien inventer des mondes qui n’existent pas, des mondes imaginaires, des mondes fantastiques. C’était une façon pour moi de me retrouver un petit peu dans ma tête », renchérit-il.
L’auteur exprime d’ailleurs sa détermination à aller encore plus loin dans son exploration créative. « Avant même de trouver un éditeur, j’avais déjà commencé à travailler sur la suite », avoue-t-il.
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