PROFILS | Publié : aout 2017
Plus de 40 ans d'histoire
La Division d’éducation permanente (DEP) de l’Université de Saint-Boniface (USB) fêtera ses 40 ans en septembre prochain. Pourtant, son histoire a débuté bien avant cela.
Les tous débuts de la DEP remontent en effet aux années 1960 lorsque les jésuites, qui dirigeaient ce qui était alors le Collège Saint-Boniface, ont ajouté les cours de français oral. « C’était une initiative des jésuites et de la communauté francophone, précise l’archiviste de l’USB, Carole Pelchat. C’est d’ailleurs quelqu’un de la communauté, Madeleine Morassutti, qui a commencé à donner ces cours. »
En 1977, l’Abbé Laval Cloutier, le fondateur de l’École technique et professionnelle (ETP), a officialisé l’Éducation des adultes telle qu’on la connait aujourd’hui sous le nom de DEP. « La mission était d’offrir une éducation aux adultes ainsi que des programmes spéciaux », ajoute Carole Pelchat, car la DEP a toujours eu un lien avec la communauté pour répondre à ses besoins.
C’est en 1988 que la DEP, jusqu’alors une division de l’ETP, est devenue une entité distincte dont la direction fut assumée par Raymonde Gagné. En 1990, on a embauché une directrice pour la DEP seulement. Édith Pantel en a assumé la charge entière jusqu’à l’arrivée de Gisèle Barnabé en 2001. Depuis, une multitude de programmes ont été développés, dont celui de Français oral qui demeure le programme phare de la DEP.
Aujourd’hui, sous la direction d'Aileen Clark, la DEP est connue pour ses trois volets principaux : l’école de langues, l’enrichissement personnel et professionnel, et le volet jeunesse. « À l’école de langues, en plus du programme Français oral, les cours d’espagnol sont aujourd’hui très populaires », rappelle Carole Pelchat.
On retrouve également le programme Explore (anciennement le Second Language Program). Pour le volet jeunesse, mentionnons Camplus sur campus, autrefois connu sous le nom Sac d’été.
En 40 ans, la DEP a connu bien des changements, offrant d’abord un nombre limité de cours à quelques membres de la communauté tandis qu’aujourd’hui, environ 2 000 personnes s’inscrivent à la formation continue chaque année; toute une évolution il va sans dire!
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