PROFILS | Publié : octobre 2016

Fidèles au rendez-vous

Classe de 1956 de l’USB lors d’une réunion.
Classe de 1956 de l’USB lors d’une réunion.

La classe de rhétorique de 1956 de l’Université de Saint-Boniface (USB) s’est réunie du 17 au 19 juin 2016, comme le veut la tradition de se rassembler tous les dix ans.

« Depuis 1956, on a toujours tenu la tradition de se revoir tous les dix ans, et même plus car on vieillit tous, fait remarquer Laurent Gagné, un ancien élève de la promotion. En 2009, on s’était rencontré dans l’Est où beaucoup d’entre nous demeurent. »

Par ailleurs, du fait de leurs petits nombres, les classes de 1955 et 1957 avaient été invitées à se joindre à la réunion.

Quant à la promotion de 1956, qui s’est choisie la devise « Éternellement jeunes », ils étaient 25 élèves et ils ne sont plus que 15 aujourd’hui, dont deux qui sont décédés peu de temps après le Conventum. « L’un d’eux, Ernest Letourneau, était même à la rencontre, confie Laurent Gagné. Il est décédé subitement le 23 juin, quelques jours après nos retrouvailles. »

Si les tristes nouvelles des décès de camarades ne feront probablement que s’accumuler au fur et à mesure des rencontres décennales, la joie de se retrouver des Éternellement jeunes, de chanter ensemble leurs chansons de classe et celle du Collège, et de pousser en chœur le cri du Collège, reste toujours au rendez-vous.

Les retrouvailles de juin dernier ont commencé autour d’un verre en compagnie du recteur actuel de l’USB, Gabor Csepregi, et d’un gâteau en forme de coupole confectionné par Maxine Robert.

« C’est notre président, Wilfrid Gosselin, qui a eu l’idée, dévoile Laurent Gagné. Quand on était élèves, on l’appelait le dôme et c’était strictement interdit d’y aller. Donc forcément, beaucoup ont cherché à y aller et y ont caché des bouteilles et fait des graffitis! »

La promotion de 1956 a d’ailleurs eu l’occasion de retourner dans la coupole lors de ces dernières retrouvailles, avec autorisation cette fois-ci, et guidée par l’archiviste de l’USB Carole Pelchat.

La messe à la chapelle de l’USB le dimanche matin a également suscité de bons souvenirs. « Quand on était au Collège, on avait la messe à tous les jours, alors on a plein d’histoires du temps où on était servants de messe et qu’on en profitait pour se servir du vin dans les burettes, partage Laurent Gagné. On en rit encore à chacune de nos rencontres. »

Mais surtout, c’est au lancement le 19 juin du livre Mon Collège, souvenirs des années 1940 et 1950 de l’un des camarades de la classe de 1956, Marcien Ferland, que les anecdotes ont resurgi. En effet, ce livre est une compilation « d’histoires, de loufoqueries, de tours et d’espiègleries, et on y retrouve plusieurs noms, dont le mien! », résume Laurent Gagné.

Plutôt sage élève, il admet en effet avoir initié quelques mauvais tours par moments. « Une fois, j’ai transporté le lit d’un étudiant qui dormait dessus en dehors du dortoir, dans la salle d’études. On a bien ri! »

Les anecdotes dans la classe restent également très populaires, notamment d’élèves qui fumaient dans la classe. « Ce n’était pas permis pendant que le professeur enseignait, mais on prenait une carte du mur, on la roulait et on la sortait par la fenêtre pour que la fumée s’échappe dehors », se souvient Laurent Gagné.

Des tours comme ceux-là, la classe de 1956 s’en reparle souvent lors de ses conventums, de même que de ses professeurs. « 60 ans plus tard, on rit encore de ce qu’ils nous disaient », conclut Laurent Gagné.

Publié : octobre 2016

 

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