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Une polyglotte récompensée
C’est avec étonnement que l’étudiante en traduction de l’USB, Christine Paillé, a reçu une bourse du Réseau des traducteurs et traductrices en éducation le 14 septembre dernier. Le Réseau décerne chaque année des bourses d’une valeur de 1 000 $ aux meilleurs étudiants et étudiantes choisis parmi les écoles de traduction des universités membres afin de les encourager à réaliser leur rêve et à viser l’excellence.
Christine Paillé est une passionnée des langues. « Je trouve ça très intéressant de comparer les différentes langues et les manières de parler, explique l’étudiante en quatrième année. Ce serait mon rêve de pouvoir parler toutes les langues! Je me considère trilingue aujourd’hui : je parle français et anglais évidemment, mais aussi l’espagnol depuis que j’ai passé un mois dans une famille au Mexique. »
La future traductrice en anglais et en français n’a pas toujours été certaine de son avenir professionnel. « Je voulais devenir journaliste, car j’aime beaucoup écrire, raconte-t-elle. En 12e année, j’ai eu l’occasion de traduire un texte de cinq pages et j’ai découvert à quel point j’aimais cela. Avec le cours d’Action Médias, je me suis rendu compte que le type d’écriture journalistique me convenait moins. »
C’est donc avec confiance que Christine Paillé s’est orientée en traduction en deuxième année à l’USB et les expériences qu’elle a pu y vivre ont confirmé son goût pour le métier de traductrice. En effet, dans le cadre de sa formation, Christine Paillé est également stagiaire dans un bureau de traduction pour lequel elle travaille majoritairement à distance.
« Ma formation me plaît énormément, je suis certaine de mon métier maintenant, affirme-t-elle. J’ai des cours à l’Université mais aussi en ligne en plus de mon stage. »
Lorsqu’elle s’attèle à la traduction d’un texte, Christine Paillé respecte une méthode en plusieurs étapes. Faire des recherches générales sur le sujet constitue toujours la première phase. Il s’agit ensuite de faire des recherches terminologiques, autrement dit de comprendre les termes techniques propres au sujet et trouver leur équivalent dans la langue de traduction. « Je rédige toujours un premier jet de manière spontanée et je reviens ensuite sur mon texte avec les termes techniques », précise-t-elle.
Recevoir une telle bourse ne peut donc que l’encourager à poursuivre ses projets professionnels. « J’ai une motivation intrinsèque très forte, mais recevoir une telle reconnaissance est toujours touchant, confie-t-elle. Je travaille dur, alors c’est un énorme honneur, c’est très valorisant d’être reconnu dans son travail. »
Après ses études, Christine Paillé aimerait travailler dans un bureau de traduction. « Cette année, on a des cours de traduction médicale ou de traduction légale, ce qui nous permet d’avoir une idée des différents domaines dans lesquels on pourrait travailler mais lorsqu’on travaille dans un bureau de traduction, on traite des textes très variés, soutient-elle. C’est passionnant, car on apprend constamment de nouvelles choses. »
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