Profil - Médaillés USB
Trois médaillés à l’USB
L’USB est à l’honneur et compte désormais dans ses rangs trois médaillés supplémentaires du Jubilé de Diamant de la reine Elizabeth II. Trois parcours différents, trois médailles attribuées. Ce qui unit les trois heureux récipiendaires, c’est leur lien à l’USB, que celui-ci soit récent ou ancien.
Un chercheur en géographie récompensé
Diplômé de l’Université de Saint-Boniface en 1951, Denis St-Onge s’est vu remettre en avril dernier la médaille Jubilé de Diamant de la reine Elizabeth II par Kevin MacLeod à Ottawa. Originaire de Sainte-Agathe, cet officier de l’Ordre du Canada est aujourd’hui un scientifique reconnu partout dans le monde. Éthiopie, Belgique, Québec, Arctique, voilà autant d’endroits par lesquels le chercheur est passé après avoir quitté le Manitoba.
« Lorsque je suis entré au Collège de Saint-Boniface, c’était la seule possibilité pour un francophone qui désirait faire autre chose que de travailler sur une ferme », raconte Denis St-Onge. C’est l’institution qui m’a permis de devenir ce que je suis aujourd’hui. »
Une distinction de plus pour le professeur Diallo
Début septembre, c’est le professeur en sciences de l’Université, Ibrahima Diallo qui, à son tour, a été médaillé par la députée fédérale de Saint-Boniface, Shelly Glover, en raison des services exemplaires qu’il a rendus à la communauté francophone.
« C’est le couronnement de tous les engagements que j’ai eu auprès de la communauté francophone, explique l’ancien président de la Société franco-manitobaine, Ibrahima Diallo. J’ai été un ardent défenseur de la francophonie et je me suis beaucoup impliqué dans la question de l’immigration francophone. »
En tant que scientifique, Ibrahima Diallo a aussi beaucoup travaillé à la vulgarisation du savoir en français, notamment avec les Productions Rivard et l’émission Unique au monde. « Être professeur à l’Université, ce n’est pas seulement l’enseignement et la recherche, ajoute Ibrahima Diallo. C’est également partager le savoir avec l’ensemble de la communauté. L’implication communautaire fait partie de mon rôle universitaire. »
La conscience sociale en action
Enfin, Janelle de Rocquigny (B. Sc. 2005) sera médaillée le 27 septembre prochain par Maria Chaput pour « sa grande sensibilité aux problèmes environnementaux, pour avoir donné une voix aux Franco-Canadiens à l'échelle internationale et pour ses efforts afin de trouver des pistes d'actions concrètes pour le développement durable.»
La jeune chargée de cours à l’Université s’est toujours préoccupée des problématiques de développement durable et également de justice sociale. Elle s’est d’ailleurs rendue en juin 2012 à Rio de Janeiro au Sommet des Peuples à titre de représentante de l’organisation Développement et Paix.
« Répondre aux besoins de justice sociale a toujours été une façon de faire pour moi, assure la jeune femme. Je n’ai pas l’intention d’arrêter. Au sein de l’Université, je me suis beaucoup impliquée dans le comité Développement et Paix et Sœur Norma McDonald est mon mentor. »
« C’est un très bel honneur, confie Janelle de Rocquigny. Je n’ai que 29 ans alors c’est très impressionnant pour moi, mais je n’ai jamais agi seule et cette médaille devrait aller à toutes les personnes avec qui j’ai travaillé.»