Des robes rouges étaient au cœur des activités à l'Université de Saint-Boniface à l'occasion de la Journée nationale de sensibilisation aux femmes, aux filles et aux personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones disparues et assassinées, qui est aussi connue sous le nom de Journée de la robe rouge, et qui a lieu annuellement le 5 mai. Dans sa quête pour cultiver un environnement accueillant, sain et propice à l'épanouissement et à la réconciliation, l'USB a mis sur pied des initiatives permettant de conscientiser la communauté à cette réalité sociale touchant les peuples autochtones.
En soutien aux efforts de réconciliation et d'éducation autochtone sur son campus, l'USB a recueilli, auprès des membres de son personnel, des robes rouges qu'elle a exposées dans sa galerie près de l'entrée de la salle Martial-Caron.
De plus, pour souligner cette journée, l'Ainée métisse Dolorès Gosselin a guidé un cercle de discussion abordant le thème de la journée et permettant à chaque individu participant de s'exprimer librement. Le cercle était suivi d'une cérémonie autochtone traditionnelle de purification par la fumée, parfois mieux connue sous le nom de smudging.
« Une partie du cheminement vers la réconciliation consiste à reconnaitre que les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones continuent d'être particulièrement visées par la violence, fait remarquer Debra Radi, conseillère principale en matière de réconciliation et d'éducation autochtone à l'USB. En tant qu'établissement d'enseignement, il est de notre responsabilité de sensibiliser la population à cette triste réalité. »
Dans une démarche respectueuse et authentique, l'Université de Saint-Boniface continue de miser sur le dialogue et l'apprentissage comme outils pour cheminer vers la réconciliation entre les francophones et les Autochtones.