PROFILS | Publié : juin 2022
Le mieux-être, un jeu d'équilibre
Brielle Grenier, athlète-étudiante, comprend l'importance de l'activité physique pour le bien-être physique et mental.
Pour arriver à être bien dans sa peau, on doit arrimer les différentes composantes de sa vie, par exemple les aspects émotionnel, psychologique, culturel et physique.
C'est ce qu'explique Florette Giasson, professeure à l'École de travail social de l'Université de Saint-Boniface (USB). « Le bienêtre est composé de plusieurs éléments. Par conséquent, si on laisse aller un domaine, on va avoir une lacune ailleurs, explique-t-elle.
« Mais quand on a un contact avec d'autres gens, ça devient souvent un appui mutuel. Et ça peut nous aider, nous soulager dans nos difficultés. »
D'ailleurs, l'USB s'ingénie à offrir une variété de ressources pour favoriser le mieux-être et à créer un environnement sain et propice à l'apprentissage.
La force des Rouges
Pour Samuelle Lemoine, le fait de pouvoir pratiquer du sport de haut calibre parallèlement à ses études postsecondaires est la combinaison idéale.
« Quand je vais aux pratiques ou aux matches, j'oublie vraiment tous les autres stress de ma vie. Ça me libère un peu de mes propres pensées. »
L'étudiante-athlète était très heureuse de se joindre à l'équipe de volleyball des Rouges il y a quelques années, car l'activité physique jumelée à la compétition lui donne un sentiment de fierté. Mais aussi, sa santé physique et sa santé mentale en bénéficient, ce qui lui permet de réussir à l'université.
« Après un entrainement ou un match, je suis éveillée. Et ça me motive à étudier », mentionne-t-elle.
Sa coéquipière Brielle Grenier, diplômée du baccalauréat en éducation (2022) et qui vient d’achever sa dernière année au sein des Rouges, se dit avoir beaucoup bénéficié de l'importance que met l'USB sur le mieux-être.
« Quand je suis sur le terrain, tous mes soucis s'envolent. Et il y a une belle atmosphère dans l'équipe. J'y ai forgé des amitiés et j'ai beaucoup évolué au fil du temps. Par exemple, j'ai appris à mieux gérer mes émotions, dévoile-t-elle. »
Le culturel à la rescousse
Pour sa part, Kacou Coffie, diplômé en administration des affaires (2022) de l'École technique et professionnelle, s'est tourné vers le Service d'animation culturelle pour enrichir son expérience étudiante, ce qui a eu des effets positifs pour sa santé mentale.
La troupe des Chiens de soleil lui a d'abord donné l'occasion de monter sur les planches et d'apprendre à connaitre de nouvelles personnes. Entre le théâtre, les classes de chant et un concours de talent qui lui a valu le prix du public à deux reprises, Kacou Coffie quitte l'USB avec de merveilleux souvenirs.
« J'ai vraiment pris du plaisir à jongler avec tous mes engagements liés à l'école, au travail à temps partiel et surtout aux activités culturelles, précise-t-il. »
Des services de soutien
L'USB présentait aussi cette année une série de douze ateliers sur la gestion du stress, l'intelligence émotionnelle ainsi que des techniques d'apprentissage. Animés par Clarissa Andrade, ces ateliers avaient comme objectif de contribuer à une bonne santé mentale chez les étudiantes et étudiants de l'USB.
Clarissa Andrade, qui est diplômée d'une maitrise en éducation spécialisée en counseling scolaire (2022) à l'USB, est aussi l'une des trois professionnelles offrant un service de counseling individuel à la population étudiante de l'Université.
Investir dans l'avenir
Selon Florette Giasson, le bienêtre soutient l'engagement des gens. La motivation et la participation ont tendance à accroitre, ce qui encourage à redonner à sa communauté.
Pour la professeure, l'investissement dans le mieux-être est un incontournable pour la pérennité de l'établissement et de la communauté : « Les jeunes sont notre avenir, ce sont eux qui vont nous remplacer. On veut avoir des gens qui se sentent bien, avec un fort sentiment d'appartenance à la communauté, déclare-t-elle. »
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