PROFILS | Publié : septembre 2017
Étudier dans un environnement familier
La rentrée peut parfois être synonyme de nouveauté, d’inconnu et de changement. Mais Anna Dupré-Ollinik, qui entame sa première année universitaire, connait déjà l’Université de Saint‑Boniface (USB) comme sa poche. Monitrice du camp jeunesse Camplus sur campus depuis trois ans, cette jeune et fière francophone est à la fois admiratrice et ambassadrice de l’USB.
Anna Dupré-Ollinik décrit l’USB comme sa deuxième maison. Et pour cause, elle y a fait ses premiers pas très jeune. Tout commence en effet avec Camplus sur campus, organisé chaque année par la Division de l’éducation permanente, l’unité académique de l’USB qui gère la formation continue. Elle y participe pour la première fois à l’âge de 6 ans. « Je m’en souviens très bien. On faisait des colliers de perles et de roches. Et j’ai encore le mien! » Une première expérience dont elle ressort émerveillée.
À la suite de ses années d’expérience chez les Guides du Canada, c’était pour elle une évidence de devenir monitrice pour les camps jeunesse d’été et printemps, de revenir là où elle avait passé son enfance.
« J’aimais beaucoup aider avec les Guides. À Camplus, c’était l’occasion de continuer à aider, mais cette fois-ci, en français. »
Après sept semaines de camp, Anna Dupré-Ollinik est à peine fatiguée. Pourquoi donc? Camplus rime avec été, plaisir et créativité. Une expérience gratifiante pour la monitrice. « On passe l’été à jouer avec les jeunes, que l’on voit grandir et s’épanouir au fil des années. C’est important de les encourager dans un milieu francophone. »
Aujourd’hui âgée de 18 ans, la diplômée du Centre scolaire Léo-Rémillard entame sa première année universitaire. Langues, psychologie, mathématiques… Anne Dupré-Ollinik est prête. « C’est important pour moi de choisir l’USB. C’est une nouvelle aventure qui commence, mais je me sens déjà très à l’aise! C’est rassurant d’intégrer un campus familier, où l’on connait déjà du monde. »
Bien qu’elle soit maintenant dans la cour des grands, Anna espère bien retrouver ses petits protégés de Camplus l’année prochaine. En attendant, pensons à l’avenir. Car si ces camps jeunesse dynamisent ses étés, ils semblent surtout lui avoir montré sa voie.
« Après mon baccalauréat, j’aimerais vraiment intégrer la Faculté d’éducation et devenir enseignante. J’aime tellement travailler avec les enfants. Ils symbolisent l’innocence et l’espoir. »
Elle le clame haut et fort : son expérience à l’USB a considérablement influencé sa vie. Elle souhaite à tous de connaitre cette même inspiration.
« J’ai découvert l’Université grâce à Camplus sur campus, ce qui m’a ensuite donné envie d’y travailler et enfin d’y être étudiante. Je suis certaine que l’USB en inspirera bien d’autres à suivre ce chemin. »
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