S’exporter pour s’enrichir
En décembre 2013, trois étudiantes de l’École de travail social ont eu la chance de se rendre au Sénégal pour y réaliser un stage d’un mois, une expérience aussi intense qu’instructive. Hébergées au sein de familles sénégalaises lors de leur séjour, Joanne Sawatzky, Laura Fedoruk et Sara Scaletta ont vécu des moments uniques et dépaysants de la compassion humaine et de la solidarité internationale.
« Il était particulièrement enrichissant de partager nos perceptions en matière d’aide sociale », lance Laura Fedoruk.
Si les trois étudiantes ont eu l’occasion d’en savoir plus sur le monde des services sociaux à Dakar, elles ont également pu s’immerger dans la culture locale. En effet, pendant un mois, elles ont vécu le quotidien de la famille qui les hébergeait. Cette façon de faire leur a permis de s’imprégner de la culture sénégalaise et même d’apprendre quelques éléments d’une nouvelle langue : le wolof.
Les étudiantes de l’USB ont aussi profité de leur séjour pour effectuer une panoplie de visites sur le territoire du Sénégal. Elles se sont notamment rendues à l’île de Gorée, qui était le plus grand centre de commerce d’esclaves de la côte africaine du XVe au XIXe siècles, et qui est aujourd’hui un site historique répertorié dans la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Enfin, cette expérience en Afrique a donné aux trois jeunes femmes un aperçu des multiples avenues que peut offrir une formation en travail social. Elles ont pu observer, par exemple, que leurs compétences, leur énergie et leur altruisme étaient grandement recherchés par les organismes communautaires, scolaires et gouvernementaux du Sénégal ou encore par le Centre de recherche sur les politiques sociales de Dakar.
« Non seulement ce stage était fort édifiant en lui-même, mais il ouvre aussi la voie à plein de nouvelles possibilités », conclut Laura Fedoruk.