Fonds de bourses Ghislaine-Lacerte (fondé par Lucille-T.-Blanchette)
Ce fonds génère des bourses qui s’adressent aux étudiants diplômés de l’École Lacerte et d’une école secondaire franco-manitobaine inscrits en 2e ou 3e année à la Faculté des arts de l’USB en littérature française, en sciences politiques ou à l'École de traduction.
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Mme Ghislaine Lacerte (1929-2005) est née à Saint-Boniface et a fait ses études à l’Académie de Saint-Joseph, puis au Collège universitaire de l’Académie, affilié à cette époque au Collège universitaire de Saint-Boniface. Elle était titulaire d’un baccalauréat ès arts, puis d’un baccalauréat et d’une maitrise en éducation de l’Université du Manitoba. Mme Lacerte a consacré la majeure partie de sa carrière à l’enseignement au secondaire au sein de la Division scolaire de Saint-Boniface. À tour de rôle, elle a été professeure de littérature française et d’histoire canadienne et chef du Département de français à l’Académie de Saint-Joseph.
Ensuite, elle a occupé le poste de conseillère en orientation à l’Institut collégial Louis-Riel. Mme Lacerte possédait des talents exceptionnels pour la composition et la traduction. Àprès sa retraite de l’enseignement, elle se présente à l’examen du Gouvernement du Canada qu’elle réussit du premier coup, et ce, sans avoir suivi aucunes études universitaires en traduction! Elle est recrutée sur le champ et elle débute un second volet de sa carrière en enseignement, cette fois-ci, auprès de fonctionnaires du gouvernement fédéral désireux d’apprendre le français. Durant les années subséquentes, Mme Lacerte s’intéresse vivement au sort des femmes violentées et s’engage pleinement dans cette cause en occupant tour à tour, chacun des postes au conseil d’administration de l’organisme Réseau des femmes franco-manitobaines. Elle finit par devenir directrice générale de l’organisme, poste qu’elle occupa jusqu’en 1988.
Au cours de ses dernières années, Mme Lacerte a été résidente au Foyer Valade et elle a été emportée subitement par un infarctus en 2005. Son legs à la communauté est inestimable car les causes qu’elle épousait durant sa vie demeurent toujours d’actualité pour la communauté francophone. Son influence sur ses élèves se fait toujours ressentir. Nombreux sont ceux qui lui ont manifesté une loyauté extraordinaire bien au-delà de ses années d’enseignement.
