Profils | Publié : février 2014

L’altruisme sans frontières

Au mois de décembre, tandis que les Winnipégois affrontaient les températures glaciales de l’hiver, trois jeunes étudiantes de l’École de service social de l’Université de Saint-Boniface (USB) ont pour leur part eu l’occasion de profiter du temps chaud du Sénégal. Il ne s’agissait pas de vacances, mais plutôt d’altruisme en concentré, pendant un mois aussi intense qu’enrichissant.

Laura Fedoruk, Sara Scaletta, Joanne Sawatzky, leurs jumelles, les professeurs de l'USB et les professeurs de l'ENTSS. Photo gracieuseté de Florette Giasson.

Joanne Sawatzky, Laura Fedoruk et Sara Scaletta se sont envolées pour Dakar, du 1er au 30 décembre 2013, pour un stage d’immersion dans le cadre de leurs études à l’USB. Accompagnées des deux professeures de l’USB, Florette Giasson et Léna Diamé Ndiaye, et accueillies au sein de familles sénégalaises, elles ont ainsi eu l’opportunité de s’immerger dans la culture locale et le secteur des services propres à Dakar.

« C’était un programme d’immersion pilote lancé par l’USB, explique Laura Fedoruk. Nous avions la chance d’accompagner des étudiantes de l’École Nationale des Travailleurs Sociaux Spécialisés (ENTSS) du même niveau que le nôtre lors de leur stage. C’était particulièrement enrichissant de partager nos perceptions en matière d’aide sociale. »

Pendant un mois, les trois étudiantes ont ainsi vécu le quotidien de jeunes sénégalaises, partageant le même engagement pour autrui et pour leur communauté. C'est auprès d’enfants, de marginaux et de personnes aux besoins spéciaux que les trois jeunes filles sont venues apporter leur savoir-faire et transmettre leur énergie. Une expérience unique et dépaysante au carrefour de l’humain et de la solidarité internationale.

«  Ce qui a été particulièrement enrichissant, c’était de pouvoir vivre avec la famille de l’étudiante à laquelle chacune de nous était jumelée, souligne Joanne Sawatzky. Cela nous a permis de vivre pleinement la culture sénégalaise et d’apprendre une nouvelle langue, le wolof. »

« Et c’est sans compter toutes les visites qu’on a pu faire à l’intérieur du Sénégal, renchérit Laura Fedoruk. Un site de l’UNESCO, l’Île de Gorée, m’a bouleversée. L’île était une plaque tournante de l’esclavage et les lieux là-bas sont marqués par leur histoire. Ça m’a vraiment émue. »

Pour les trois jeunes femmes en troisième année à l’École de service social de l’USB, cette expérience se révèle donc être au cœur de leur apprentissage et témoigne des multiples opportunités qu’offre leur parcours. « Je dois avouer qu’au départ, je me suis dirigée vers cette filière un peu par défaut, confie Sara Scaletta. Comme beaucoup de monde, j’avais le sentiment que les services sociaux signifiaient voler des enfants.  Et maintenant, je me rends compte que ce n’est absolument pas le cas, continue-t-elle. Au contraire, il y a plein de portes qui s’ouvrent, on peut faire tellement de choses! »

« En effet, les organismes communautaires, scolaires et gouvernementaux ou encore le Centre de recherche sur les politiques sociales au Dakar, tous souhaitent profiter des compétences, de l’altruisme et de la générosité des étudiants en service social. »


Publié : février 2014

 

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