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À la découverte de la francophonie internationale

Zoé Cressman, étudiante à l’Université de Saint-Boniface, raconte son expérience à Edmonton lors de la troisième édition de l’Université d’été sur la francophonie des Amériques, un voyage au cœur de l’humain et de la diversité.

Du 9 au 15 juin, à Edmonton, s’est déroulée la troisième édition de l’Université d’été sur la francophonie des Amériques autour d’une thématique inédite : De la pluralité à la convergence. Ce programme universitaire, organisé par le Centre de la francophonie des Amériques en collaboration avec le Campus Saint-Jean et l’Institut des hautes études internationales de l'Université Laval, a regroupé une trentaine de francophones, étudiants et professionnels, dans le but de favoriser les échanges entre les membres de la francophonie internationale.

Échanger des savoirs académiques, établir des connexions à l’intérieur d’une communauté francophone hétérogène, estomper les frontières culturelles au sein des Amériques, telles sont les nombreuses missions que l’Université d’été sur la francophonie des Amériques se donne pour tâche d’accomplir.

Cette année, étant donné que le programme se déroulait à Edmonton, c’est naturellement la communauté franco-albertaine qui a été placée au premier plan. Mais cela n’a pas pour autant altéré la nature multiculturelle de l’évènement qui rassemblait également des communautés francophones canadiennes, états-uniennes, latines, ou encore des Caraïbes.

Une multiculturalité à visage humain

Loin de constituer une semaine académique ordinaire, cette expérience a marqué Zoé Cressman, en particulier, la dimension humaine de ce programme.

« Lors de certaines conférences, explique-t-elle, on nous a montré des vidéos et des témoignages. On a ainsi pu entendre des communautés francophones s’exprimer avec leurs voix, dans leurs dialectes, et nous parler de leurs histoires personnelles. C'est cet aspect humain et relationnel que j'ai préféré, ajoute-t-elle. Toutes ces émotions qui ont été rattachées à la francophonie. »

Une autre particularité de l’Université d’été concerne son aspect hétéroclite. Qu’il s’agisse du public, composé de personnes de tous les âges, ou des enseignements, concernant aussi bien le système juridique haïtien que la place des associations francophones en Alberta, chacun pouvait trouver chaussure à son pied.

« Je ne savais presque rien de la réalité francophone en Louisiane, confie notamment Zoé Cressman. J'ai beaucoup appris à ce sujet. J’ai l’impression que certains francophones qui ont vécu des expériences difficiles deviennent plus fiers de leur communauté, que ce sont deux aspects qui vont ensemble. »

En plus de cette palette déjà large qu’elle proposait aux participants, l’Université d’été sur la francophonie des Amériques a organisé des activités tout à fait variées dans le but d’encourager le dialogue entre les participants. Ainsi, des cafés citoyens ou encore le visionnage du film Intimités francophones  ont été à l’ordre du jour. « Partout il y avait ce désir de vouloir partager sa culture, c’est ce qui m’a le plus plu », conclut Zoé Cressman.

Publié : septembre 2013 

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