Profils | Publié : mars 2016
Jeune enfance, y étudier et enseigner
C’est en 1989 que le programme d’Éducation de la jeune enfance de l’École technique et professionnelle (ETP) a vu le jour. Connu à l’époque sous l’appellation Service de garde, le programme a depuis décerné au-delà d’une centaine de diplômes à des étudiantes et étudiants prometteurs. Certains d’entre eux, aujourd’hui professeurs à l’ETP, partagent quotidiennement leurs connaissances et expériences avec les nouvelles cohortes d’apprentis.
Dans l’esprit de célébration qu’amène le 40e anniversaire de l’ETP, entendons les souvenirs qu’ont ces professeurs de leurs années de formation.
De beaux souvenirs de l’ETP
Diplômée en Éducation de la jeune enfance (2000) et en Leadership pour la jeune enfance (2010), Michelle Vesey se souvient d’avoir fait partie d’une petite classe d’étudiants. « La relation étudiant-professeur était d’un niveau personnel, et comme étudiante, j’ai pu tisser des liens avec mes professeurs. »
Gines Combiadakis, diplômé depuis 2004, a particulièrement apprécié ses stages. « Bien sûr que la théorie est importante, mais pour moi, c’est l’aspect pratique dont je me souviens le plus et dont j’ai le plus profité. »
Même son de cloche chez Joanne Vinet (1999) qui se rappelle que la chance d’appliquer ses connaissances dans le cadre de ses stages lui a beaucoup bénéficié. « Les stages, ce sont les moments qui ont affirmé mon choix de profession. Passer du temps avec les enfants et avoir l’occasion de pratiquer ce qu’on apprenait en salle de classe m’a permis de vivre des expériences réelles et d’avoir un aperçu plus concret de la réalité qui m’attendait. »
Le meilleur souvenir d’Erin Vandale, qui a obtenu son diplôme en 1997, se trouve dans les belles amitiés créés au sein de sa cohorte. Elle mentionne aussi plus particulièrement qu’elle tient de bons souvenirs de ses stages. « Je me souviens encore de plusieurs des enfants avec lesquels j’ai eu la chance de travailler! »
Des influences positives
Gines Combiadakis n’a pas les mots pour décrire adéquatement l’importance qu’ont joué ses professeures. « Toutes mes professeures m’ont influencé de façon inexplicable, souligne Gines Combiadakis. C’est grâce à elles que j’ai bien réussi le programme. Je me compte chanceux de me retrouver aujourd’hui parmi certaines d’elles. Nous sommes collègues, membres d’une équipe fabuleuse!
Pour sa part, Paulette Tremorin, qui a terminé son parcours scolaire en 1995, se rappelle avoir apprécié les professeures Charlotte Walkty et Louise LaFlèche. « Elles m’ont aidée dans les moments les plus stressants de mon parcours, confie-t-elle. Elles avaient une attitude positive et des conseils fort utiles.
Erin Vandale corrobore les dires de Paulette. « Louise LaFlèche était ma professeure préférée. Elle s’impliquait, avait de l’expérience, et depuis, nous restons toujours en contact. »
Les avantages de la formation
À l’unisson, les cinq ex-étudiants de l’ETP croient que les stages sont un des avantages incontournables de leur formation. « Ils permettent de voir la réalité du monde du travail et de mettre en pratique nos connaissances », explique Michelle Vesey.
Erin Vandale ajoute à cela l’importance de la langue de formation. « J’ai accru non seulement mes capacités langagières, mais également mon intérêt pour la culture franco manitobaine. Mon passage à l’ETP a contribué à forger mon identité culturelle. » Selon elle, le fait d’avoir étudié et de travailler d’aujourd’hui en français lui permet de conserver sa culture et de la transmettre aux autres générations.
C’est sans regret que les cinq anciens étudiants de l’ETP se sont remémoré leurs années sur les bancs d’école. Depuis 40 ans, l’ETP offre des formations pratiques et très en demande, et elle continuera de former des professionnels, en français, pour les années à venir.
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