NOUVELLES ET ÉVÈNEMENTS | 10 mars 2016
Les Entrevues vitesse sont gagnant-gagnant
Quelque 51 étudiantes et étudiants de l’École technique et professionnelle (ETP) en Administration des affaires, en Gestion du tourisme et en Informatique partiront en stage d’ici quelques semaines. Mais d’abord, ils vont rencontrer leurs employeurs potentiels lors d’entrevues éclair le 21 mars prochain.
Mélanie Desnoyers, organisatrice de l'activité Entrevues vitesse
Depuis déjà trois ans, l’évènement baptisé Entrevues vitesse permet aux employeurs de rencontrer les étudiants avant de faire la sélection de stagiaires qui concorderont le mieux avec leur entreprise. « C’est une question de chimie entre l’employeur et le stagiaire, explique la professeure d’Administration des affaires qui coordonne Entrevues vitesse, Mélanie Desnoyers. C’est bon pour les deux si on peut déjà ressentir que l’étudiant serait bien à sa place chez l’employeur. »
Afin d’optimiser le résultat, Mélanie Desnoyers, qui connait bien les forces et faiblesses de ses étudiants, se réserve le droit d’en présélectionner cinq par employeur. Toutefois, d’autres étudiants intéressés par un employeur peuvent toujours s’inscrire pour passer une entrevue avec ce dernier. Cette année, 26 employeurs seront au rendez-vous.
La professeure encourage vivement les étudiants à cet exercice pour mettre en pratique leurs compétences d’entrevue et vaincre leur timidité. « C’est un très bon apprentissage pour eux, qui conclut bien le séminaire de préparation à l’emploi qu’ils ont dû suivre avant leur stage ».
Mélanie Desnoyers espère également que le fait de passer de véritables entrevues et d’être sélectionnés par les employeurs donnera aux étudiants un plus grand sens des responsabilités lors de leur stage. « Quand on est choisi, on sait que la personne a des attentes envers nous, estime-t-elle. L’entrevue vient confirmer que le processus est sérieux et qu’il ne faut pas le prendre à la légère. »
Les étudiants qui participent aux stages ont l’option d’effectuer soit un stage régulier non rémunéré de cinq semaines, soit un stage coopératif rémunéré de 16 semaines.
