PROFILS | Publié : février 2016
S’impliquer pour faire une différence
Plus de dix ans après ses études à l’Université de Saint-Boniface, Robert Tétrault est un Franco‑Manitobain fort impliqué dans sa communauté et couronné de succès dans son domaine de carrière, les finances.
Robert Tétrault, diplômé de l’USB et initiateur du tournoi de hockey annuel Le Classique
Étudiant à l’Université de Saint-Boniface (USB) de 2000 à 2003 où il a obtenu un baccalauréat en sciences politiques et en administration des affaires, Robert Tétrault se destinait alors à une carrière d’avocat.
Diplômé en droit de l’Université de Toronto, il a exercé comme avocat pendant près de trois ans à Winnipeg, mais voilà qu’il prend un tournant pour œuvrer dans le domaine de la gestion financière.
« Dans le fond de mon cœur, je savais que je voulais gérer de l’argent, se souvient-il. Et je crois que ça me vient naturellement puisque mes parents travaillent dans le domaine de la finance et de la comptabilité. » À la suite de l’obtention d’une maitrise en administration des affaires de la Asper School of Business de l’Université du Manitoba, il entre à la Financière Banque Nationale en 2009-2010.
Gestionnaire de portefeuille et chef du groupe financier à la Financière Banque Nationale, Robert Tétrault est enfin dans son élément et le succès ne se fait pas attendre! « J’ai eu le prix de la recrue de l’année en 2011 », se réjouit-il.
D’autres distinctions ont suivi, notamment celle décernée à son équipe pour la meilleure croissance de l’actif en 2014 et en cette même année, le placement de son nom sur la Hot List des professionnels du magazine Wealth Professional pour son travail sur la transparence dans l’industrie financière.
En 2015, ce même magazine ‒ une référence dans le monde de la finance ‒ le classe parmi les 50 meilleurs professionnels du domaine au Canada, dont deuxième meilleur conseiller pour la croissance. « Sur les 50, on est seulement cinq au Manitoba, souligne-t-il. Ce n’est pas pire! »
De nombreux chapeaux
Si Robert Tétrault connait la réussite dans sa carrière, il n’y consacre pas pour autant tout son temps. Le père de famille est aussi membre de quatre conseils d’administration.
Il est président de la Chambre de commerce francophone de Saint-Boniface, président fondateur de la Fondation canadienne pour le cytomégalovirus (CMV), président fondateur de l’événement sportif de collecte de fonds pour la Fondation CMV, Le Classique, et il siège au comité de finances d’Actionmarguerite. Il a aussi été entraineur sportif en français et président du Directorat de l’activité sportive.
« Toute ma vie, j’ai eu de la misère à dire non, admet-il. J’aime m’impliquer si je pense que je peux aider! Mon gros défaut, c’est que les obstacles ne me stressent pas. Si ça n’existe pas, je me dis pourquoi ne pas le créer? »
D’ailleurs, Robert Tétrault a mis sur pied des soirées d’appréciation pour ses clients de la Financière Banque Nationale. « J’aime être hôte de soirées, alors j’organise ces soirées pour mes clients trois ou quatre fois par an, comme un service pour eux, avec des invités spéciaux comme Jennifer Jones ou Kevin O’Leary », révèle-t-il.
Coups de cœur
Parmi toutes les activités de Robert Tétrault, une lui tient particulièrement à cœur : la Fondation CMV Canada, avec sa collecte de fonds Le Classique lancée en 2013. En effet, le fils du président fondateur, Alexandre, est lui-même atteint de ce virus incurable.
« C’est mon fils qui m’a inspiré à faire ça, mais Le Classique ne va pas l’aider, ni lui ni les autres enfants malades, car pour eux, le dommage est déjà fait, confie-t-il. Avec Le Classique, je veux plutôt aider à trouver un vaccin pour éradiquer cette maladie à l’avenir. »
À long terme, Robert Tétrault s’est fixé comme objectif d’atteindre 100 millions de dollars en dons. « Je suis optimiste qu’on s’y rendra, assure-t-il. La première année, on avait amassé environ 6 000 $, la deuxième, environ 20 000 $, et la troisième, près de 50 000 $! »
Enfin, une autre activité qui tient à cœur à Robert Tétrault, ce sont les cours universitaires de quatrième année en entrepreneurship et en création d’entreprise qu’il a donnés à l’USB.
« C’était presque un rêve pour moi de revenir enseigner à l’USB!, conclut-il. J’avais choisi de faire mes études à l’USB pour le français. Je crois que l’USB est une partie importante de notre communauté et je la soutiendrai autant que possible. S’il y a une place où on peut changer le monde, c’est là, avec la jeunesse. »
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