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Pauline Boutal en anglais

Le livre de Louise Duguay paru en 2008, Pauline Boutal – Destin d’artiste, prend une nouvelle envolée à l’automne 2015 devenant désormais disponible en anglais grâce à de multiples appuis, dont l’Université de Saint-Boniface (USB).

Louise Duguay - Pauline Boutal en anglais
Louise Duguay devant « Portrait de Suzanne Tremblay » peint par Pauline Boutal en 1961.

« Quand j’ai publié ma thèse sur Pauline Boutal, je ne pensais pas la traduire, confie l’auteure, Louise Duguay. Mais dès que le livre est sorti, l’ancienne directrice du Musée des beaux-arts de Winnipeg, Patricia Bovey, m’a approchée à ce sujet.

« Pauline Boutal, c’est l’histoire de Saint-Boniface et de l’art. Elle dépasse les francophones. Traduit en anglais, mon livre pourra rejoindre un plus grand public, notamment aller partout au pays dans les universités anglophones où est enseignée l’histoire de l’art! »

Toutefois, le processus de traduction d’un ouvrage est un long parcours et selon Louise Duguay, cela ne se fait pas seul. Professeure à l’USB, Louise Duguay s’est d’abord tournée vers son établissement dont la volonté de promouvoir le français et les projets communautaires est profondément ancrée dans son quotidien.

Le soutien de l’USB a ainsi donné du poids à la demande de Louise Duguay de faire imprimer son livre en anglais et University of Manitoba Press a répondu très favorablement. « Sans l’USB, ce projet n’aurait jamais pu voir le jour, affirme Louise Duguay. Seule, je n’étais pas assez crédible! »

Appuyée de ces trois partenaires, Louise Duguay a obtenu au printemps 2014 une bourse de la Winnipeg Foundation pour la production de son livre en anglais, puis une bourse du Conseil des arts du Canada pour la traduction du livre.

« Mon livre est une biographie en même temps qu’une autobiographie, et j’étais inquiète de comment la traduction anglaise allait pouvoir capter les nuances entre ces deux écritures, capter la plume de Pauline Boutal elle-même. J’avais peur de perdre ça, mais pas du tout! La traductrice, Sue Stewart, a été très soucieuse de ça. Je ne m’attendais pas à avoir une histoire aussi touchante en anglais! »

De même, elle se réjouit que le directeur de University of Manitoba Press, David Carr, et leur éditeur, Glenn Bergen, ont tous deux été très soucieux que le livre en anglais soit d’aussi bonne qualité que la version française. « C’était très important pour eux que je sois satisfaite de la traduction et du résultat ».

Ainsi, le livre traduit en anglais sera pareil en tous points à sa version française; mêmes illustrations aux mêmes emplacements, mêmes parties de texte sur les mêmes pages, mêmes couvertures. « On va jouer sur les typos pour que tout corresponde », termine Louise Duguay.

Publié : octobre 2015

 

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