Profils | Publié : septembre 2015
Expérience au Réveil, apprentissages pour la vie
Lorsqu’ils étaient étudiants à l’USB, Jacques et Francine Fontaine ont tous deux travaillé au journal étudiant Le Réveil, une expérience qu’ils n’ont pas oubliée et qui leur sert encore!
Francine Fontaine et Jacques Fontaine, diplômés de l’USB et anciens journalistes du journal étudiant
De 2002 à 2004, Jacques Fontaine a occupé le poste de rédacteur en chef du journal étudiant. « Il y avait un vide total quand j’ai commencé à m’y intéresser, Le Réveil avait été abandonné à ce moment-là, se souvient-il. C’était vraiment une page blanche, tous les postes étaient ouverts. J’ai donc sauté dans le siège de rédacteur en chef! »
Il précise que la renaissance du Réveil doit beaucoup à l’ancien professeur de philosophie de l’USB, Taïb Soufi. « On avait publié un journal de philosophie en 2001-2002 dans le cadre de son cours, Le Cogito, et c’est après ça qu’on a voulu poursuivre nos ambitions journalistiques », explique Jacques Fontaine.
La petite équipe d’étudiants intéressés à relancer le journal, surtout des étudiants internationaux et des gens issus du programme d’immersion, venait, d’ailleurs, pour la plupart du cours de Taïb Soufi. L’équipe a notamment compté, en 2003-2004, la sœur de Jacques Fontaine, Francine Fontaine, parmi ses journalistes.
« Je m’intéressais beaucoup aux arts et à la culture, donc j’aimais quand j’avais l’occasion de faire une chronique ou une critique d’art, confie-t-elle. J’ai rédigé des articles, des chroniques et des critiques sur divers sujets, et j’ai fait des illustrations pour la page de couverture. Mon frère était très ouvert. »
Le Réveil n’avait pu publier que trois ou quatre éditions en deux ans à cause du manque de collaborateurs pour alimenter son contenu.
Pour y remédier, Jacques Fontaine se rappelle avoir fait « joindre le journal au Carrefour international de la presse universitaire francophone, un site où on pouvait récupérer des articles d’autres journaux étudiants dans le monde, ainsi que des commanditaires ».
Il a cependant dû quitter avant que le rêve d’un Réveil riche de contenu ne se réalise pleinement. Aujourd’hui, le frère et la sœur habitent Montréal. Francine travaille en communication, Jacques est dans l’évènementiel.
S’ils n’ont été que de passage au journal étudiant de l’USB, Francine et Jacques Fontaine en gardent de très bons souvenirs, et aussi de très bonnes pratiques.
« Grâce à mon expérience au Réveil, j’ai pu collaborer comme journaliste bénévole à l’Université d’Ottawa où je faisais mon baccalauréat, et j’ai été publié!, se réjouit l’ancien rédacteur en chef. Là-bas, ils ont beaucoup de collaborateurs, donc les critères de sélection sont plus rigoureux. Mais mes articles étaient assez pertinents pour eux! »
Francine Fontaine a, quant à elle, travaillé au sein de plusieurs radios communautaires par la suite. « J’ai appris à développer mon écriture et mon français grâce au Réveil, à m’intéresser à plusieurs choses et à lire avec attention, mais aussi à gérer la critique. Ça me servira pour toujours! »
De plus, cette expérience a joué un rôle clé dans son assurance de jeune adulte. « À 18-19 ans, j’étais fière de voir que les gens me lisaient, se rappelle-t-elle. Ça m’a donné une confiance en moi que j’ai toujours gardée, notamment pour prendre le micro à la radio! »
Jacques Fontaine ajoute à cela d’autres choses positives : « les contacts, les amitiés, notamment avec les étudiants internationaux et avec Taïb Soufi, qui m’a toujours soutenu et appris à bien argumenter mes propos ».
« C’était une activité extracurriculaire qui prenait du temps, mais ça en a valu la peine, termine Francine Fontaine. Et tout le monde peut y participer! »
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