Profil
À la claire Fontaine
L’École de service social de l’Université forme des travailleurs sociaux compétents. Que ce soit à l’Entre-temps des Franco-Manitobaines, au Rainbow Resource Centre ou encore à Pluri-elles, les étudiants de l’USB sont très recherchés. Et pour cause, la demande en travailleurs sociaux bilingues est très importante.
« La grande majorité de nos diplômés ont trouvé des postes avant la fin du programme dans des postes bilingues ou francophones », affirme la directrice du programme, Florette Giasson. C’est ainsi le cas de Rikki Fontaine, diplômée en 2011, qui travaille pour Pluri-elles depuis presque deux ans.
« J’ai été embauchée par Pluri-elles avant même d’être diplômée, raconte-t-elle. Comme conseillère, j’effectue une multitude de tâches! En plus de mener des entrevues individuelles avec nos clients pour les soutenir et élaborer un plan avec eux, j’organise beaucoup d’ateliers éducatifs sur différents sujets dans le cadre du travail communautaire. »
Pour devenir un bon travailleur social, rien n’est plus important que les stages. En effet, à partir de la deuxième année, les étudiants en service social ont la chance de vivre une expérience professionnelle à raison de deux jours par semaine, ce qui leur permet d’appliquer leurs cours théoriques à la réalité.
« J’ai fait mon premier stage au Centre de services bilingues dans un programme de santé mentale, raconte la jeune travailleuse sociale. Nous travaillions à aider les personnes souffrant de déficiences mentales à s’intégrer dans la communauté, soit en leur donnant accès à diverses ressources, tels que les services de psychologues ou d’ergothérapeutes. »
Et c’est grâce à son deuxième stage au sein de la Division scolaire Louis-Riel que Rikki Fontaine a réalisé qu’elle préférait travailler dans le milieu scolaire. Encourager les élèves, aider les parents à soutenir leurs enfants, orienter les jeunes vers le parcours qui leur correspond le mieux, voilà autant de défis qu’elle a aimé relever.
« Les stages nous permettent non seulement d’acquérir de l’expérience, de se retrouver dans des situations d’apprentissage et de comprendre comment le système fonctionne, mais cela nous aide surtout à nous découvrir, confie la conseillère de Pluri-elles. Le travail social, c’est très général, alors c’est grâce aux stages que l’on peut trouver notre spécialité. »
Au cours de sa formation à l’USB, Rikki a énormément apprécié l’effort de réseautage de l’École de service social. Par le biais de rencontres ou de forums, les étudiants ont eu de nombreuses opportunités de tisser des liens avec différents organismes.
« L’école nous a ouvert de nombreuses portes et aujourd’hui, je veux pouvoir transmettre à mon tour tous les acquis que j’ai reçus, affirme-t-elle. C’est pour cela que je suis actuellement un cours de supervision avec Florette Giasson pour pouvoir guider les stagiaires qui passeront par Pluri-elles dans le cadre de leur formation. »
Voir d'autres profils